La seule évocation du pain d’épices vous fait vivre un voyage dans le passé et réveille de merveilleux souvenirs d’enfance, notamment à Noël. Souvent consommé à l’approche des fêtes de fin d’année, cette mythique pâtisserie est synonyme de douceur et de gourmandise. Elle rappelle, entre autres, la collation du Père Noël que l’on déposait sur la cheminée ou au bord de la fenêtre. Découvrez l’art du pain d’épices dans les ateliers artisanaux de la région d’Alsace.
La capitale alsacienne du pain d’épices : Gertwiller
Le village de Gertwiller est devenu la capitale française du pain d’épices. En effet, vers les années 1900, il affichait environ une dizaine de fabricants artisanaux de pain d’épices. La Maison du Pain d’Épices confectionne un pain d’épices authentique selon les recettes traditionnelles. Par ailleurs, le Musée du Pain d’Épices et de l’Art Populaire Alsacien est situé non loin de là. La Maison du Pain d’Epice continue à travailler selon les méthodes traditionnelles grâce à d’anciens outils de fabrication.
La recette traditionnelle du pain d’épices d’Alsace
Les recettes traditionnelles sont jalousement gardées par les artisans alsaciens. On peut cependant supposer que les pains d’épices étaient cuits dans un four à pain. Cette technique de cuisson douce et longue donne des pâtisseries plus moelleuses. Cette pâtisserie artisanale était essentiellement composée de farine, de miel, d’épices et d’eau. Les saveurs et les parfums de cannelle, de badiane et de miel s’entremêlent pour un véritable festival des sens. Les pains d’épices d’Alsace se dégustent toute l’année, mais sont particulièrement prisés à la Saint- Nicolas et pendant la période de Noël.
Le véritable pain d’épices de Dijon
Certains artisans de la ville de Dijon ont aussi su garder leur savoir-faire artisanal et traditionnel du pain d’épices. La maison Mulot & Petitjean est une véritable institution dans la région. La fabrication débute par la confection d’une pâte à base de farine de froment, de miel et de matières sucrantes. Après le pétrissage, la pâte est laissée au repos au minimum deux semaines. La pâte est ensuite assouplie au cours d’une phase appelée braquage. On incorpore alors les jaunes d’œufs, les poudres à lever, les épices et les arômes naturels. La pâte est ensuite découpée et disposée dans des moules ou sur une plaque. En fonction des pâtisseries, la cuisson peut durer de quelques minutes à quelques heures. Ces douceurs peuvent être fourrées, glacées ou décorées de fruits confits.