L’Israël a été, depuis longtemps, un important producteur de vin. Parmi les grands du secteur viticole figurent de petites caves produisant des milliers de bouteilles. Les deux derniers siècles ont fortement poussé ces petites exploitations à augmenter leurs productions à travers des vignobles d’une certaine superficie. Ce pays cartonne autant avec sa cuisine savoureuse qu’avec ses bouteilles de grands crus.
Un petit historique
En Israël, l’histoire du vin a connu des hauts et des bas. Les musulmans et leur conquête du VIIe siècle ont ravagé le domaine de la viticulture. Cette rupture a duré jusqu’à la fin du XIXe siècle, en 1882. Cette renaissance résulte de l’influence du Baron Edmond de Rotschild, avec le château Lafite. Les vignes du pays sont dispersées en cinq parties : celles de Galilée, des collines de Judée, de Samson, de Néguev et de la plaine de Sharon.
Le domaine Recanati
Le domaine Recanati fait partie des petites exploitations ayant connu une remontée spectaculaire. Cette maison a été fondée en l’an 2000 et a su s’imposer sur le plan mondial du vin. La cave se trouve près de Tel-Aviv, la capitale israélienne. Les vignobles comptent au total 90 hectares, dispersés dans tout le pays. Les cépages les plus utilisés sont la petite Sirah, le Carignan et le Marselan. Les variétés internationales comme le Sauvignon blanc, le Chardonnay, le Cabernet Sauvignon… y sont également présentes.
De nouveaux vignerons
Kadma figure parmi les uniques vignes à utiliser des fûts en argile dans leur production. Ces outils sont d’origine géorgienne. Cette maison a vu le jour en 2010 et emploie une méthode trouvée par le Dr Arkadi Papikian et le professeur Amos Hadas. Ce dernier est l’auteur d’un ouvrage bien connu : « Vigne et vin dans l’archéologie de l’Ancien Israël ». Cette technique procure au vin des goûts et des arômes spécifiques. Les produits présentent des parfums uniques, comme un mélange de résine, de tabac, de fruits et de bois précieux.